Vini entame des études de dessin dans les années 80. Plus motivé que doué, il est recalé des Beaux-Arts. Il entame alors une école de dessin publicitaire : dessin de la lettre, emballages de produits divers… Il quitte l'école et fait son service militaire ; il ronge son frein en croquant ses contemporains et autres chars d'assaut. Revenu à la vie civile, il entre dans la pub car il faut bien faire chauffer la marmite. Plus tard, il arrive à Nice et l'envie de peindre le ronge à nouveau. Son style est des plus discutables, trash, brut, emprunt parfois de la poésie des slams qu'il clame dans les bars de la ville. Tout y est : l’éclat et la lumière du jour, même celle de la nuit, un goût prononcé - à l'instar de Bartabas - pour les chevaux et les cavalières. Ces portraits, qu'il qualifie lui-même de "matches potentiels », représentent des dames aux traits étirés par les fulgurances et les temps de paix de la vie. On y trouve le rejet du conformisme bien pensant qui inclut l'académisme et beaucoup des filtres photos que l'on pratique sur les réseaux sociaux. Son travail est plus proche de la vérité et, parfois, elle n'est pas belle à voir. Vini est un peintre vachard et aimant à la fois. Des galeries lui font confiance, les vernissages créent soit l'incompréhension, soit l'adhésion. Quand on est entier on ne suscite pas l'adhésion générale. Sa technique mixant acrylique et collages le rapproche d'une forme de street art. C'est un Vini, original, sans prétention.
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