Artiste plasticienne, Andrée Hugret, après avoir exploré la peinture et la sculpture (terre, fer, plâtre, béton, résine, vitrail, bronze...), travaille depuis près de 10 ans la peinture numérique, particulièrement intéressée par l’enjeu de la transparence. Pour elle, « l’œuvre n’acquiert la profondeur que par la lumière qui l’habite ».
Celle-ci étant complétée par le mouvement, le rêve, la magie, les émotions, le questionnement... Formée individuellement et collectivement en peinture numérique, elle travaille sur ordinateur avant l’impression sur plexiglass ou aluminium.
Les morsures du temps sur les murs, l’usure de la tôle, les tags et graffitis, les affiches déchirées, tout cela représente pour elle le passé et le présent. Travaillant sur ordinateur à partir des photos de ses tableaux sur toile, ou de ses dessins, elle prolonge en quelque sorte la vie de ces murs, tôles, palissades, en leur donnant un autre avenir, une autre dimension.
L’artiste peint également la Femme dans toute sa diversité, omniprésente, obsédante, sauvage, mystérieuse, romantique ou encore moderne. Elle s’intéresse aussi à l’Intelligence ArtiPicielle : le robot ou androïde dénué d’affect, d’empathie. Sur le plan pictural, elle le rend capable d’émotions, il devient l’humanoïde.
Elle transpose le concret au-delà de la réalité. Les formes et les couleurs sont projetées dans l’espace ; il n’y a plus de narration de la part de l’artiste, la contemplation transpose ainsi l’émotion du tableau à celui qui le regarde.