Cannes, Hommage à Agnès Varda, Exposition Plages, Cabanes et Coquillages à La Malmaison et la villa Domergue

EXPO AGNÈS VARDA CANNES - Habituée du Festival de Cannes, Agnès Varda y est venue la première fois en 1962 avec son film Cléo de 5 à 7, qui était en compétition. « Je découvre La Malmaison, sur la Croisette face à la mer, un endroit rêvé pour une exposition joyeuse, d’été – « Agnès Varda – Plages, cabanes et coquillages » !

Le parcours de l’exposition montre qu’Agnès a su utiliser différents médiums pour partager des émotions et susciter le désir des spectateurs : la photographie, le cinéma et la création d’installations. Toute sa vie, elle a créé et repris des images pour inventer des œuvres. On pourra aussi y découvrir sa passion pour la plage, la mer et le sable.

Quelques tongs, la plus modeste des sandales, nous accueillent sur le parvis du cette belle maison, la mal nommée Malmaison. C’est une entrée en matière, un clin d’œil à l’installation Frise de tongs – présente dans l’exposition – avec laquelle Agnès nous présente mille et une façons de décorer ses pieds ! » raconte Rosalie Varda, fille d’Agnès et co-commissaire de l’exposition.

La mer l’a toujours inspirée, que ce soit Sète où elle a vécu avec ses parents pendant la guerre ou l’île de Noirmoutier que lui a fait découvrir Jacques Demy. Rosalie Varda et Hanna Baudet, la directrice du Pôle d’Art Contemporain de Cannes, ont souhaité montrer le côté poétique et ludique d’Agnès Varda avec ses installations d’objets de bazar - seaux, pelles, bouées de plage aux couleurs chatoyantes - auxquels répondent des photos. Chacun se reconnaît dans ces vacances à la mer. Si les vacances, la plage, le sable est la mer sont omniprésents, Agnès Varda montre que cette dernière peut aussi être violente et créer des catastrophes.

En 1958, Agnès a également filmé la Côte d’Azur et l’on peut voir son court-métrage Du côté de la côte, ainsi que des photographies de ce tournage de commande pour la promotion de la French Riviera. On s’amuse de la série de photos autour du mot Éden, vantant la Côte comme un lieu paradisiaque.

À la villa Domergue, Agnès Varda nous convie dans ses cabanes qu’elle réalise à partir de ses bobines de films qu’elle recycle. Pour les mini cabanes, elle a dû projeter les films et les filmer en super 8 pour avoir des pellicules à l’échelle. On peut voir une série de photos de cabanes prises par Agnès Varda ainsi que des extraits de films comme Sans Toit, ni Loi dont on retrouve la tente de Mona-Sandrine Bonnaire, installée dans le jardin.
Rosalie Varda a tenu à ce que toutes les citations de l’exposition soient d’Agnès Varda.
La double exposition fait appel à nos souvenirs de bord de mer et on visite les lieux avec un sourire teinté de nostalgie.

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